Comme tout événement, les Assises Nationales de la Sobriété Foncière ont eu un impact sur la préservation de notre environnement. Engagé dans une véritable démarche RSE, l’Ordre des géomètres-experts (OGE) avait mis en place un dispositif de compensation carbone original.
Parler sobriété dans un contexte adapté et qui ait du sens
« Nous avons pour habitude d’organiser nos congrès dans chacune de nos régions. Cette année, nous devions tenir notre congrès en Martinique. Cela permet d’associer l’ensemble de nos territoires. Quand l’idée d’ouvrir notre congrès s’est imposée à nous au regard de la thématique de sobriété foncière, nous nous sommes très rapidement demandé comment limiter l’impact d’un tel événement » explique Séverine Vernet, Présidente du Conseil supérieur de l’OGE. « Nous avons tout d’abord démultiplié les sites pour permettre à chacun de participer tout en limitant ses déplacements. Nous avons ensuite souhaité mettre en place un dispositif de compensation carbone » ajoute-elle. Partant de cette réflexion, le comité des Assises a souhaité trouver un dispositif original mêlant art, sobriété foncière et préservation de l’environnement.
Faire rimer art et sobriété foncière
Ludovic Baron est un artiste de renommée internationale qui a exposé à l’opéra Garnier, à la Tour Eiffel ou encore sur les écrans géants de Times Square. Il avait déjà réalisé le portrait des membres du comité d’organisation du congrès de 2018. Ludovic Baron utilise, dans sons processus créatif, les nouvelles technologues et plus particulièrement le metavers, une des voies à explorer pour limiter dans les années à venir la consommation des espaces naturels agricoles et forestiers. Hervé Grélard, Directeur général de l’OGE, a eu l’idée de collaborer avec cet artiste engagé tant sur la plan sociétal qu’environnemental.
Lui donnant carte blanche, l’artiste devait créer une œuvre sur le thème de la sobriété foncière. Le jeu-concours « Terres d’art » était alors lancé !
Gardée secrète, l’œuvre intitulée « la femme en bleu face aux vagues du changement » n’a été dévoilée que le 4 juillet lors de la cérémonie de clôture des Assises Nationales de la Sobriété Foncière.
Expliquant son processus créatif, Ludovic Baron a réalisé une première mondiale en créant une œuvre totalement assistée par IA, dans laquelle chaque détail – la maternité, l’agriculture, les abeilles, le changement climatique – vient rappeler l’urgence de prendre soin de notre planète. « C’était une expérience originale et challengeante au regard de la complexité de la thématique des Assises », a-t-il déclaré.
Terres d’Art a permis de récolter quelques 10 000 euros qui ont été reversés en intégralité à l’Office Français pour la Biodiversité, qui travaille au quotidien pour préserver notre environnement.
En créant un événement soucieux de la réduction de l’empreinte carbone, et la compensant grâce à une démarche artistique originale, l’OGE a démontré une fois encore sa capacité d’ouverture et d’innovation.